MEPRISE.

MEPRISE

j’ ai de la nostalgie en cet instant propice,
Apprendre à versifier, venait bercer mon temps,
Lorsque prise à parti vous me donniez l’indice
Qui ferait de mes mots, un merveilleux printemps.

pour moi c’était si fort et devant l’évidence
Je n’avais pas prévu qu’à travers l’amitié
sans avoir à peiner.. survint la dépendance
Votre émoi fut si grand.. vos mots ont dévié.

Mais comment survivrais je au cortège final ?
Si dans ma solitude en y pensant je pleure
Et mon deuil se fait piège, ignorant l’infernal
Dans l’ombre des regrets je ne compte plus l’heure.

Votre amitié me fuit. Tous mes feux vont mourir,
Ma muse me délaisse en cet instant suprême,
Que pourrais je bien faire ou que pourrais je offrir !
Pour raviver l’espoir sans jeter l’anathème.

Ne vous meprenez pas si ma raison me guide,
Je voudrais élaguer ce doux débordement,
Plus forte est l’amitié qu’un sentiment sordide
Qui ferait basculer, l’ entente tristement.

Quand s’envole l’oiseau vers le ciel en tumulte
je peux y présager l’ombre qui prône et mord.
Je viens pourtant vous voir en ce jour qui exulte
Refoulant ma fierté qu’interpelle un remord.