COMBIEN DE PRINTEMPS ENCORE ?

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COMBIEN DE PRINTEMPS ENCORE ?

Je ne saurai combien d’aurores, verront battre
Mon esprit et mon coeur ; vivant à l’unisson 
-Sur l’aube en renouveau qui tombe en pâmoison-
Et dévoile en splendeur de subtils lys d’albâtre.

Comme un oiseau blessé qui ne peut plus s’ébattre
Dans l’éther d’un ciel pur…-laissant à l’abandon- 
Le chant harmonieux -la sublime oraison-
De l’éternel combat de son âme opiniâtre.

Lorsque l’ hiver s’approche, ourlé de sa langueur
La rose voit partir son éclat enchanteur ;
D’or et de cramoisi que la brise emprisonne.

Et ce vent qui tutoie timidement le ciel
Où la braise a tiédi sous la neige félonne ;
Saupoudre l’univers d’un instant démentiel.

Ô combien de printemps me resteront fidèles

Claudem.

Les Mots tentateurs

Lorsque le froid m’étreint, les mots sont mes complices

 Me soumettant sans cesse  à leur droit tentateur,

! Ils relèguent mon âme aux joies et aux délices

Des sphères du poète, asservi par l’ardeur.

Ces mots remplis d’amour me poursuivent en liesse

lorsque, faisant de moi leur servante soumise-

Ils Ruissellent en coeur d’euphorie et d’ivresse

Sur ce bel écritoire où ma plume est conquise.

Ces mots -que j’aime tant- vont surfer sur la vague,

Vers l’infini, du rêve aux abysses sans fonds.

Emporté par le vent un long soupir divague

Quand ma plume s’envole, hurlant mes vers féconds.

C’est alors que m’apaise, une langueur sereine !

Laissant planer mon coeur en ce jour moribond.

Claudem. le 14/12/2014