GUITARE MAGIQUE..

             
Guitare magique
 


Dans la tiédeur du soir,

 
S’élève une douce mélopée,
 Les sons mélodieux d’une guitare,
Comme une rêve viennent me bercer
 
L’artiste aux doitgs légers et graciles

 

 
Te dompte et te caresse,
nuit de velours, âmes en exil,
Chassent de mon coeur la tristesse.
De tes cordes s’élève l’arpège 
d’une douce mélodie plaintive
Prenant mon coeur au piège,
Qui m’émeut et me captive.

 

Tableau charmant, où vient danser
 
Dans un tourbillon de lumière
 
La blanche lune, sous la voûte étoilée
 
Reine de la nuit, fière et altière.
 


Charmante allégorie,
Que ce tableau de maître,
Saisissant mon esprit,
Inondant tout mon être,
Poignante harmonie,
Entre lune et guitare,
Sur une  douce symphonie,
 Où les coeurs s’égarent



Guitare d’autrefois,Guitare de ma jeunesse!
Aux sons légers, au charme délirant,
Des doigts agiles te caressent,
Dans un amour étourdissant.
Guitare de mes émois,
Guitare enchanteresse,
Les souvenirs m’ont assailli,
M’ont fait vibrer d’allégresse,

 

En effluves fébriles aux embruns nocturnes,
Dans mon imaginaire les pensées affluent,
Les souvenirs lointains,un à un se bousculent,
Me ramenant, aux  doux moments vécus.


Claudem

L’ombre des souvenirs

      

L’ ombre des souvenirs

Dans cette brume épaisse, de souvenirs lointains,
Enfant, je me revois cherchant un doux refuge,
Errant aveuglément, sur ce triste chemin,
En quette de tendresse, et d’amour en déluge.

Eperdument inquiète, comme tous les orphelins
Qui perdent un proche et voient soudain s’envoler,
La part d’amour et de tendresse qui leur revient,
Se réfugiant dans l’inconscient de leur rêve brisé.

Ces flashs de ma vie,si précieux à mon histoire,
Ces moments triste et flous, en mon coeur j’ai ancré,
Des rappels utiles, à la survie de l’image miroir,
A vie, dans ma mémoire, resteront imprégnés.

Oh père ! si peu connu, oublierais-je ton image,
Comme un souvenir lointain, que le temps n’ effacera
La mort t’a ravi, dans le sillon de ton plus bel âge,
Pourquoi es-tu parti? pourquoi n’es-tu plus là ?

Mais à tord où à raison mon esprit se déverse,
Sur les flots furieux, des rumeurs de l’inconscient,
En brisant le silence, le vent fou de la détresse,
Emporte sur son passage, mes sombres déraisons..

Dans l’ombre et le chaos, de ma triste tourmente,
L’orage impunément, en moi s’est imposé,
Des souvenirs oubliés mon âme se lamente,
De ne pouvoir en pensées, m’accrocher au passé.

Mais je sais qu’un jour je pourrais te revoir,
Dans un monde où  maladie, et mort ne seront  plus,
Je garde au fond de mon coeur ce bel et doux espoir,
D’un jour où nous vivrons dans l’amour absolu.

( à mon père, perdu trop tôt, dont je n’ai jamais fait le deuil)  Claudem


LE CRI DE LA TERRE …..POEME….un ras le bol de tous ces pollueurs…!!!!!

  

  
Le cri de la terre

C‘ est moi la terre !

Vôtre mère nourricière,
Dans mes élans de bonté..
Je vous ai tout donné.
POURTANT

Je me sens trahie, abandonnée,
Nue, dépouillée, dévasté,
Par l’égoïsme des hommes,
Que l’appât du gain a aveuglé.

Ne voyez vous pas que, je pleure
 Que je souffre,  que je crie,
Sachez que si je souffre,
 Vous souffrirez aussi !

 
N’ écoutant pas la voie de la sagesse,
Laissant une épave à la future génération,
Dans l’ombre profonde et la tristese,
Je perds toutes mes illusions

Car chaque jour qui passe,
Diminuent mes ressources,
Je ne peux donc vous garantir,
Bonheur santé et longue vie !

Alors si ce n’est pour vous,
D’autres vont vous suivre,
Leurs laisseriez vous
 Une planète ivre ?

Mes belles forêts agonisent,
Mes rivières sont polluées,

Et bien qu’immenses
 Mes océans sont en démence.

VOUS NE REMARQUEZ RIEN ?

Mais moi dans ma colère,
Je tremble et je frémis,
Dévastant par mon langage,
Les méchants et les gentils,

Je ne peux faire la différence,
Entre les grands et les petits..
 Car grande est ma souffrance,
 Et mes angoisses aussi.

REVEILLEZ-VOUS !!

Hommes de la terre,
Hommes de tous les pays !
revenez à moi, ne soyez pas fiers,
Car trop de progrès,
n’est pas de bon aloi..!

Alors dans ma bonté,
Je pourrais vous pardonner.
Car si vous vous montrez sage,
Je vous accorderais sans ambages,
Et pour une longue durée,
Paix, bonheur, sécurité

un cri du coeur de………..Claudem

L’ enfant de personne

 

    

L’enfant de personne ~ de Mathéo Freppaz

                      Je vous offre en partage ce poème que j’ai trouvé sur le net et que je trouve touchant de vérité

L’enfant de personne


Dis-moi, petit : quel est ton nom ?

T’appelles-tu : Jean ou Jacques ?

T’appelles-tu : Pierre ou Marc ?

Dis-moi, petit : quel est ton nom ?


Toi, l’enfant de personne

Que les autres abandonnent

Petit être sans passé

Au pauvre cœur blessé

N’as-tu pas le souvenir

D’un soupir, d’un sourire ?

Et te rappelles-tu d’une femme

Aux seins nus

Qui te tendait les bras

Qui te bordait tes draps ?


Je vois : tu ne sais plus

Et tu n’as jamais su

Toi, l’enfant de personne

Que les autres abandonnent


Tu dessines ta mère

Souvenir éphémère

Sur les vitres embuées

Les paupières fermées


Tu n’as pas de mémoire

Dans ta tête c’est le noir

Tu as six ans ou plus

Tu as dix ans ou moins

Tu es blond ou châtain

Mais tu ne chantes plus


Dans cet orphelinat

Les murs plus vieux que toi

Ont vu souvent couler

Trop de larmes salées


Dis-moi, petit: comment était ta mère ?

Etait- elle blonde et fière

Avait-elle vingt ans

Croyait- elle au printemps

Etait- elle brune et douce

Et sa peau de satin


Sentait-elle la mousse

La rosée du matin ?


Dis-moi, petit, dis-moi, petit

Espères-tu enfin

Accroché à tes grilles

Voir venir au loin

Une femme gentille

Qui te prendra la main

Sans rien te demander

Seulement si tu as faim

Et si tu veux goûter ?


Toi, l’enfant sage

Plus sage que l’image

Les larmes sur ton visage

Ne sont pas des mirages

Tu as le cœur trop lourd

Tu as besoin d’amour

Mais dis-moi seulement

Si ces deux grands yeux là

Sont ceux de ta maman

Ou ceux de ton papa


Mais vraiment, je suis bête !

Bien sûr, tu ne sais pas

Comme tu venais de naître,

On t’a enfermé là !

Mais si c’était possible
Et si c’était faisable
Et si Dieu me l’accordait
J’oserai lui demander,
D’être mille fois papa,
Pour vous prendre dans mes bras,
Si j’avais des millions
et des tas de maisons,
Et si mon coeur était
plus grand que de raison,
Je vous ferais voir le monde,
De New york à Ostende,
Et l’on rirait bien fort,
De Tokio à Frankfort.

Mais je n’ai pas de maison
Assez grande pour vous

Je n’ai que ma chanson,
Qui ne parle que de vous,
Et c’est vôtre chanson à vous tous,
Rien qu’à vous petits enfants d’amour,
Dedans mon coeur toujours.

Allez petit ne pleure plus,
Ouvre grands tes beaux yeux,
Regarde à l’horizon,
Ne soit plus malheureux,
Les hirondelles s’en vont,
Un jour, un jour tu les suivras,
Mais tu n’oublieras pas,
Que dans l’ orphelinat,
T’as fait tes premiers pas..!


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